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Littérature italienne et mélodrame: iconographie des livrets et partitions d’opéra.

Conférence et exposition par Francesco Reggiani et Alessandra Malusardi

Semaine de la langue Italienne dans le Monde « L’Italien de la musique, la musique de l’italien »

Littérature italienne et mélodrame: iconographie des livrets et partitions d’opéra.
Le rapport entre littérature et mélodrame s’est développé, dans la plupart des cas, à travers la presque inévitable médiation du livret, trait d’union naturel entre source littéraire – roman, nouvelle, drame – et composition musicale. Dans ce contexte, le terme « livret », devenu désormais courant et aussi adopté dans sa forme italienne (« Libretto ») par plusieurs langues européennes, était déjà utilisé aux débuts du théâtre musical. Le livret est d’habitude rédigé par un poète, un écrivain, un librettiste professionnel, et se prévaut toujours d’une publication à part entière. Son destinataire est le grand public qui l’achète généralement avant le spectacle et le consulte comme unique et nécessaire intermédiaire avec la représentation. Née depuis peu et après de longues méfiances contre le texte verbal de l’opéra, la science du libretto présente un caractère interdisciplinaire et met en œuvre les méthodes de recherche philologique. La composition de la partition est en revanche différente : en plus du texte, elle contient l’adaptation en chant et piano de l’entière partition d’opéra, un instrument pour les « spécialistes » condensé de paroles et sons. Celui-ci aussi participe, tel que le livret, à la réalisation du spectacle lyrique. L’iconographie illustrée sur les couvertures de ces deux écrits a été mutée dans le temps, reflétant le goût et les nécessités de la presse de l’époque, bien que quelques éléments conventionnels aient été maintenus. À partir de la vaste collection de livrets et partitions conservés auprès de l’Archive Historique du Théâtre de l’Opéra de Rome, une sélection d’images a été effectuée : de la couverture de la première impression originale du 1980 du livret de la Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni, à la couverture raffinée en style Liberty de la Fedra à la manière de d’Annunzio (1863-1938) (personnage prééminent de la littérature italienne du XIX-XXème siècles) mise en musique par Ildebrando Pizzetti ; de la reproduction de la page de garde de la partition relative au premier opéra en absolu : L’Orfeo de Monteverdi de 1607, fable pastorale inspirée par Poliziano (1454-1494) (un des poètes italiens les plus importants du XVème siècle), aux précieux dragons feu rouge que Ricordi choisit pour orner la partition Turandot de Puccini, dernier titre de la saison du grand mélodrame.

  • Organisé par: IIC
  • En collaboration avec: Con il Teatro dell'Opera di Roma